Disponible(s) à la vente :
■ Café du Cadran (Le)■ Le Cave se rebiffe
■ Actualités Éclair 1971 N°13
■ D'Homme à Hommes
■ Le Jour se lève
■ Seul dans la Nuit
■ Mariage de Chiffon (Le)
■ Ruisseau (Le)
■ Entrée des Artistes
■ Sans laisser d'Adresse
■ Messieurs Ludovic
■ Si j'étais un Espion
■ Souvenirs perdus
■ Monseigneur
■ Domino
■ Quartier Latin
■ Joueur (Le)
■ Séance du Spectateur spécial Bernard Blier
■ Symphonie fantastique (La)
■ Camarades (Les)
■ Homme à l'Imperméable
■ Quai des Orfèvres
■ Yeux de l'Amour (Les)
■ Quai des Orfèvres
■ Carmen
■ Le Jour se lève
■ Quai des Orfèvres
■ 1848
■ Agence matrimoniale
■ Marie Martine
■ Lot de Films N°10
■ Retour de Manivelle
BLIER Bernard
Production :
Acteur FrançaisBiographie :
Bernard Blier est un acteur français, né à Buenos Aires le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989.
Son père Jules Blier étant biologiste à l'Institut Pasteur, les aléas de son métier font que le petit Bernard voit le jour en Argentine, le 11 janvier 1916.
De retour en France, la famille Blier s'installe à Paris où Bernard mène des études sans enthousiasme au lycée Condorcet. Abandonnant petit à petit ses études, il commence à prendre des cours de théâtre en 1931.
Il se produit pour la première fois sur scène en 1934 à La Ciotat devant une salle à moitié pleine pour un cachet de 50 francs. Ensuite, il s'inscrit au Conservatoire, à Paris, où il intègre la classe de Louis Jouvet. Après trois échecs, il est enfin reçu en 1937. C'est au Conservatoire qu'il fait la rencontre de deux grandes personnalités qui resteront ses amis : François Périer et Gérard Oury.
Il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma jusqu'à Hôtel du Nord, réalisé par Marcel Carné en 1938, avec Arletty et Louis Jouvet. Il tourne ensuite Le jour se lève, en 1939, avec Jean Gabin. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes.
En juillet 1939, au concours de sortie du Conservatoire, le jury choisi ne lui décerne pas de prix. Au même moment, la Seconde Guerre mondiale éclate. Mobilisé, il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire des lettres pleines de désarroi. À la suite de l'invasion du 10 mai 1940, il est fait prisonnier, il sera interné dans un camp en Autriche (le Stalag XVII-A). Il entame malgré lui une spectaculaire cure d'amaigrissement. Après un an, il perd 27 kilos et se fait rapatrier comme sanitaire. De retour à Paris, il court le cachet, son physique aminci lui permettant à l'époque de tenir des rôles de séducteur. Des amis comme Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre en lui offrant des petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre. Il accède bientôt à des rôles de premier plan et devient rapidement un acteur familier du cinéma français. À la libération, il continue d'enchaîner film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre et fait des interventions à la radio.
Dans les années 1940-1950, il tourne de nombreux films, travaillant avec des réalisateurs de renom (Henri-Georges Clouzot, Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Christian-Jacque, Julien Duvivier, Jean-Paul Le Chanois...), tenant des seconds rôles importants mais aussi des rôles principaux. Il joue à plusieurs reprises des maris « cocus » - rôle qu'il tenait déjà dans Hôtel du Nord - dans des films comme Le Café du Cadran, Quai des Orfèvres, Manèges ou La Maison Bonnadieu : lui-même dira plus tard avoir été « le plus grand cocu de l'histoire du cinéma français ». Sacha Guitry lui fait parodier cet emploi dans Je l'ai été trois fois, où il interprète un mari trompé par toutes ses femmes successives. Il n'en tient pas moins des rôles variés, jouant aussi bien des personnages attachants que des méchants, dans les registres comique ou dramatique. A partir de 1958, le cinéma italien fait appel à lui : il se partagera jusqu'à la fin de sa carrière entre la France et l'Italie, où il tournera plus de trente films.
Dans les années 1960, Bernard Blier continue d'enchaîner tournage sur tournage, une partie de ses films devenant des classiques. Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes « cousus main », en fait un acteur incontournable du cinéma français. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès…) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre (Les Tontons flingueurs, Le cave se rebiffe, Quand passent les faisans, Du mou dans la gâchette, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule…).
Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne, qui lui confient volontiers des rôles de personnages cyniques. En 1967, il joue dans Si j'étais un espion, le premier long-métrage de fiction de son fils Bertrand Blier, qui le dirige ensuite à nouveau en 1975 dans Calmos. Leurs deux premières collaborations n'auront pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. En 1979, Alain Corneau le dirige dans Série noire. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au théâtre de l'Atelier à Paris.
Les années 1980 se passent surtout en Italie, où il demeure un second rôle très demandé. Il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (le César italien) pour Pourvu que ce soit une fille. En 1985, un cancer de la prostate est détecté. Ses proches refusent de lui dire la vérité et il continue d'enchaîner les tournages. Le mal continue sa progression et atteint les os.
Le cinéma français lui attribue le César d'honneur en 1989 (samedi 4 mars 1989). Lorsqu'il paraît sur la scène de l'Empire, Bernard Blier n'est plus que l'ombre de lui-même, il arrive à petits pas, prend sa statuette des mains de Michel Serrault qui contient difficilement son émotion, échange avec lui quelques mots et puis s'en va. Le 29 mars 1989, il meurt à la clinique Val d'Or, à Saint-Cloud, des suites de son cancer.
Filmographie complète :
- 1936 : Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
- 1937 : Le Messager de Raymond Rouleau (non crédité) : le chauffeur
- 1937 : Accord final de Ignacy Rosenkranz (supervision de la réalisation : Douglas Sirk) : Mérot
- 1937 : La Dame de Malacca de Marc Allégret : un journaliste en moto
- 1937 : Gribouille de Marc Allégret (non crédité) : le jeune homme au tandem
- 1937 : L'Habit vert de Roger Richebé : Pinchet fils
- 1937 : Altitude 3200 de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein : Benoît, étudiant en droit
- 1938 : Grisou ou Les Hommes sans soleil de Maurice de Canonge et Pierre Brasseur : le fils Mélée
- 1938 : Hôtel du Nord de Marcel Carné : Prosper, l'éclusier donneur de sang
- 1938 : Le jour se lève de Marcel Carné : Gaston, un ouvrier
- 1938 : Entrée des artistes de Marc Allégret : Pescani, un élève du Conservatoire
- 1938 : Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandera :
- 1938 : Place de la Concorde de Carl Lamac : Brioche
- 1938 : Tourelle 3, film inachevé de Christian-Jaque
- 1938 : Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara : le chauffeur de taxi
- 1939 : La Nuit de décembre de Kurt Bernhardt : Édouard
- 1939 : Quartier Latin de Pierre Colombier, Christian Chamborant et Alexandre Esway
- 1941 : L'Enfer des anges de Christian-Jaque : Freddy, le patron du bistrot
- 1941 : Le pavillon brûle de Jacques de Baroncelli : Bénézy
- 1941 : Premier Bal de Christian-Jaque : le maître d'hôtel
- 1941 : Caprices de Léo Joannon (non crédité) : Marcel
- 1941 : L'Assassinat du Père Noël de Christian-Jaque (non crédité) : le brigadier
- 1942 : La Nuit fantastique de Marcel L'Herbier : Lucien, l'ami de Denis
- 1942 : Carmen de Christian-Jaque : Remandado
- 1942 : La Symphonie fantastique de Christian-Jaque : Antoine Charbonnel
- 1942 : La Femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : l’employé des pompes funèbres
- 1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Marcel
- 1942 : Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Bertod, un journaliste
- 1942 : Marie-Martine de Albert Valentin : Maurice, le jeune provincial
- 1942 : Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : le garçon d'hôtel
- 1943 : Domino de Roger Richebé : Crémone
- 1943 : Je suis avec toi d'Henri Decoin : Robert
- 1944 : Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : le docteur Bertrand
- 1945 : Farandole d'André Zwobada : Sylvestre
- 1945 : Seul dans la nuit de Christian Stengel : l’inspecteur Pascal
- 1945 : Monsieur Grégoire s'évade de Jacques Daniel-Norman : Alex Grégoire
- 1946 : Le Café du Cadran de Jean Géhret et Henri Decoin (superviseur) : Julien, le propriétaire du café
- 1946 : Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois : Ludovic Seguin
- 1947 : Dédée d'Anvers d'Yves Allégret : M. René, le patron du bar
- 1947 : Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot : Maurice Martineau, pianiste
- 1948 : Les Casse-pieds ou Parade du temps perdu de Jean Dréville et Noël-Noël : Bernard Blier joue son propre rôle
- 1948 : D'homme à hommes de Christian-Jaque : Coquillet
- 1949 : L'École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois : Pascal Laurent, instituteur
- 1949 : Manèges d'Yves Allégret : Robert, industriel et mari de Dora
- 1949 : Retour à la vie, sketch Tante Emma d'André Cayatte : Gaston
- 1949 : Monseigneur de Roger Richebé : Louis Mennechain, serrurier
- 1949 : La Souricière de Henri Calef : Jean-Pierre Lesourd
- 1950 : L'Invité du mardi (Du thé pour monsieur Josse) de Jacques Deval : Charles Josse, assureur
- 1950 : Souvenirs perdus, sketch Le Violon de Christian-Jaque : Raoul, l'agent de police
- 1950 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Émile Gauthier, chauffeur de taxi
- 1950 : Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin : Jean Laclaux, banquier
- 1950 : La paix vaincra, documentaire de Joris Ivens : Bernard Blier prête sa voix dans ce film
- 1951 : Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois : Noël Pailleret, employé
- 1951 : La Maison Bonnadieu de Carlo Rim : Félix Bonnadieu, corsetier
- 1952 : Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry : Henri Verdier et Hector Van Broken
- 1952 : Suivez cet homme de Georges Lampin : le commissaire François Basquier
- 1953 : Secrets d'alcôve, sketch Le Lit de la Pompadour de Jean Delannoy : Émile Bergeret, président du Conseil
- 1953 : Avant le déluge d'André Cayatte : le professeur Noblet
- 1953 : La Vie des chamois, court métrage documentaire, réalisation anonyme : voix uniquement
- 1953 : Des hommes et des montagnes, court métrage documentaire de Jean-Jacques Languepin et Gaston Rébuffat : voix uniquement
- 1954 : Scènes de ménage d'André Berthomieu : le mari d'Aglaé
- 1955 : Le Dossier noir d'André Cayatte : le commissaire Noblet
- 1955 : Frou-Frou d'Augusto Genina : un homme au restaurant
- 1955 : Les Hussards d'Alex Joffé : le brigadier Le Gouce
- 1955 : Mère Courage et ses enfants (Mutter Courage und ihre Kinder), film resté inachevé, tourné en Allemagne par Wolfgang Staudte
- 1955 : Les Prisonniers du mal (Prigioneri del male) de Mario Costa : Don Lorenzo
- 1956 : Crime et Châtiment de Georges Lampin : Antoine Monestier, antiquaire
- 1956 : L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier : M. Raphaël, maître chanteur
- 1956 : La Belle Époque, court métrage de Jacques Thierry
- 1957 : Retour de manivelle de Denys de La Patellière : le commissaire Plantavin
- 1957 : Quand la femme s'en mêle (Sans attendre Godot) d'Yves Allégret : Félix Seguin, facteur provincial
- 1958 : Les Misérables de Jean-Paul Le Chanois, film tourné en deux époques : le commissaire Javert, chef de la police (dans les deux époques).
- 1958 : La Bonne Tisane d'Hervé Bromberger : René Lecomte, le gangster blessé
- 1958 : Le Joueur de Claude Autant-Lara : le général Zagorianski
- 1958 : Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : Simon Lachaume, le secrétaire
- 1958 : La Chatte d'Henri Decoin : M. Debrun, dit « le capitaine »
- 1958 : Sans famille d'André Michel : Renato Garofoli
- 1958 : Archimède le clochard de Gilles Grangier : M. Pichon, le nouveau patron du café
- 1958 : L'École des cocottes de Jacqueline Audry : M. Labaume
- 1958 : En légitime défense d'André Berthomieu : l’inspecteur Gustave Martinet
- 1959 : La Grande Guerre (La grande guerra) de Mario Monicelli : le capitaine Castelli
- 1959 : Le Secret du chevalier d'Éon de Jacqueline Audry : le baron d'Exter
- 1959 : Les Yeux de l'amour de Denys de La Patellière : le docteur Andrieux
- 1959 : Marche ou crève de Georges Lautner : M. Lenzi
- 1959 : L'Ennemi dans l'ombre de Charles Gérard : le patron
- 1959 : Marie-Octobre de Julien Duvivier : Me Julien Simoneau, avocat
- 1960 : Le Bossu de Rome (Il gobbo) de Carlo Lizzani : Maréchal
- 1960 : Chacun son alibi (Crimen) de Mario Camerini : le commissaire de police
- 1960 : Arrêtez les tambours de Georges Lautner : M. Leproux, maire de Courdimanche
- 1960 : La Famille Fenouillard d'Yves Robert (non crédité) : simple apparition en voyageur
- 1960 : Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara : Sully
- 1961 : Le Président de Henri Verneuil : Philippe Chalamont
- 1961 : Le Septième Juré de Georges Lautner : Grégoire Duval, pharmacien
- 1961 : Le cave se rebiffe de Gilles Grangier : Charles Lepicard
- 1961 : Le Monocle noir de Georges Lautner : le commissaire Tournemire
- 1961 : Chasse aux vedettes, court métrage de Camille Chatelot : Bernard Blier tient son propre rôle
- 1961 : En plein cirage de Georges Lautner : simple apparition
- 1961 : Les Petits Matins ou Mademoiselle Stop de Jacqueline Audry : M. Rameau, le provincial
- 1961 : Les Guérilleros (I briganti italiani) de Mario Camerini : le colonel Breviglieri
- 1962 : Germinal d'Yves Allégret : M. Hennebeau, patron de la mine
- 1962 : Les Saintes Nitouches de Pierre Montazel : M. Bidois
- 1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière : le concierge de l'immeuble
- 1963 : Mathias Sandorf de Georges Lampin : Toronthal
- 1963 : Ski du monde, court métrage de Jacques Ertaud
- 1963 : Cent mille dollars au soleil de Henri Verneuil : Mitch-Mitch, un camionneur
- 1963 : Les Camarades (I compagni) de Mario Monicelli : Martinelli, le délégué de l'usin
- 1963 : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner : Raoul Volfoni, un petit truand
- 1963 : L'Échiquier de Dieu ou Marco Polo, film resté inachevé de Christian-Jaque
- 1963 : L'Aigle de Florence (Il magnifico avventuriero - Benvenuto Cellini) de Riccardo Freda : le pape Clément VII
- 1963 : Haute infidélité, sketch Les Gens modernes (Alta infedetta : Gente moderna), de Mario Monicelli : Sergio
- 1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : M. Joseph
- 1964 : La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : M. Heurtin
- 1964 : Les Barbouzes de Georges Lautner : Eusebio Cafarelli, un barbouze
- 1964 : La Chance et l'amour, sketch Le Jeu de la chance ou Une chance explosive, de Bertrand Tavernier : Camilly, le patron
- 1964 : Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) de Antonio Pietrangeli : Mariotti 1965 :
- 1965 : Un grand seigneur ('Les Bons Vivants'), moyens métrages La Fermeture et
- 1965 : Le Procès, de Gilles Grangier : M. Charles La Bergerie (tenancier de maison-close) (dans les deux films)
- 1965 : Quand passent les faisans d'Édouard Molinaro : Hyacinthe Camus
- 1965 : Une question d'honneur (Une questione d'onore) de Luigi Zampa : Don Léandro Sanna
- 1965 : Un meurtre presque parfait ou Rapt à Damas (Delitto quasi perfetto) de Mario Camerini : le colonel William Derek
- 1965 : Duel dans le monde (Duello nel mondo) de Luigi Scattini sous le pseudonyme de Arthur Scott
- 1965 : Casanova 70 (Casanova 70) de Mario Monicelli : le détective 1966 :
- 1966 : Du mou dans la gâchette de Louis Grospierre : Nicolas Papas, tueur à gages
- 1966 : Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : le commissaire
- 1966 : Go, go, play-boy (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
- 1967 : Un idiot à Paris de Serge Korber : M. Dessertine, mandataire en viande
- 1967 : Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard : M. Beauchard
- 1967 : Peau d'espion d'Édouard Molinaro : le commandant Rhomme
- 1967 : Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset : Mascar
- 1967 : Si j'étais un espion (Breakdown) de Bertrand Blier : le docteur Lefèvre
- 1967 : L'Étranger (Lo straniero - Amare per vivere) de Luchino Visconti : l’avocat de la défense
- 1968 : Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l'amico misteriosamente scomparso in Africa ?) de Ettore Scola : Ubaldo Palmerini
- 1968 : Caroline chérie de Denys de La Patellière : M. Georges Berthier
- 1968 : Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages (Opération Léontine) de Michel Audiard : Charles Le Téméraire
- 1968 : La Limite du péché (Quarte parete) de Adriano Bolzoni : Andrea Brusa
- 1969 : Appelez-moi Mathilde de Pierre Mondy : Charles de Blanzac
- 1969 : Mon oncle Benjamin (L'homme à l'habit rouge) d'Édouard Molinaro : le marquis de Cambise
- 1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard : M. Liethard
- 1970 : Le Distrait de Pierre Richard : M. Guitton
- 1970 : Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : M. K.
- 1971 : Laisse aller, c'est une valse de Georges Lautner : le commissaire Caillaud
- 1971 : Les Doigts croisés (To Catch a spy) de Dick Clement : M. Webb
- 1971 : Jo de Jean Girault : l’inspecteur Ducros
- 1971 : Les Performances amoureuses du Sicilien (Homo eroticus) de Marco Vicario : le docteur Mezzini
- 1971 : Le Tueur de Denys de La Patellière : François Tellier, directeur de la P.J.
- 1971 : La Grosse Combine (Il furto e l'anima del commercio) de Bruno Corbucci :
- 1971 : Boccace raconte (Boccacio) de Bruno Corbucci : le docteur Mazzeo
- 1971 : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Louis-Marcel Thulle, président
- 1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : le commissaire Camille Bistingo
- 1972 : Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne : Adrien Colbart
- 1972 : Le Grand Blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Bernard Milan, l'ambitieux adjoint
- 1973 : Je sais rien, mais je dirai tout de Pierre Richard : M. Gastié-Leroy père
- 1973 : La Main à couper d'Étienne Périer : le commissaire Moureux
- 1973 : Les Chinois à Paris de Jean Yanne : le président de la République
- 1973 : Procès express (Processo per diretissima) de Lucio De Caro : le juge
- 1973 : Par le sang des autres de Marc Simenon : le maire
- 1973 : Ce cher Victor de Robin Davis : Anselme, le souffre-douleur de Victor
- 1974 : C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule de Jacques Besnard : Fano
- 1974 : Le tapis hurle (Il piatto piange) de Paolo Nuzzi : prêtre
- 1974 : Bons baisers... à lundi de Michel Audiard : Frankie Strong
- 1974 : Le Retour du grand blond d'Yves Robert : Bernard Milan, l'ambitieux adjoint
- 1975 : Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli : Righi
- 1975 : C'est dur pour tout le monde de Christian Gion : Paul Tardel, PDG de Publistalla
- 1975 : Le Faux-cul de Roger Hanin : Maxime
- 1976 :
- 1976 : Le Corps de mon ennemi d'Henri Verneuil : Jean-Baptiste Liégard
- 1976 : Calmos (Femmes fatales) de Bertrand Blier : le curé
- 1976 : Nuit d'or de Serge Moati : le commissaire Pidoux
- 1977 : La Fuite en avant ou Le Compromis, film resté inachevé en 1977 et sorti finalement en 1983 de Christian Zerbib : René, le camionneur
- 1978 : Série noire d'Alain Corneau : Staplin, le patron de Pouplart
- 1979 : Buffet froid de Bertrand Blier : l’inspecteur Morvandieu
- 1980 : Eugenio (Voltati Eugenio) de Luigi Comencini : le père de Fernanda Le Malade imaginaire (Il malato immaginario) de Tonino Cervi : Purgone, le docteur
- 1981 : Passion d'amour (Passione d'amore) de Ettore Scola : le major Tarrasso
- 1981 : Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : l’émir Abdullah
- 1981 : Il turno de Tonino Cervi : Don Marcantonio
- 1984 : Les Belles Années (Cuore) de Luigi Comencini : l’ingénieur Bottini
- 1984 : Ça n'arrive qu'à moi de Francis Perrin : Lucien Guilladou
- 1984 : La Double vie de Mathias Pascal (Le due vita di Mattia Pascal) de Mario Monicelli : Anselmo Paléari
- 1984 : Le Voyageur des quatre saisons (El viajero de las quatro estaciones), film inédit de Miguel Littin
- 1985 : Le Fou de guerre (Scemo di guerra) de Dino Risi : le major Bellucci Mes chers amis 3 (Amici miei atto 3 - sketch Vinti anni dopo) de Nanni Loy
- 1986 : Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli : l’oncle Gugo
- 1986 : Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk : Jérôme B. Cobb
- 1986 : Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré : Alexei, le ministre
- 1987 : Sotto il ristorante cinese (it) de Bruno Bozzetto : le père d'Eva, professeur
- 1987 : Une catin pour deux larrons (I picari) de Mario Monicelli : le lèche-bottes Paganini (Kinski, Paganini) de Klaus Kinski : le père Caffarelli
- 1987 : La Guerre la plus glorieuse ou Migrations (Seobe) de Aleksandar Petrovic
- 1988 : Les Possédés de Andrzej Wajda: le gouverneur
- 1988 : Mangeclous de Moshé Mizrahi : Saltiel
- 1988 : Ada dans la jungle de Gérard Zingg : le major Collins
- 1988 : Les Deux Fanfarons (Una botta di vita) de Enrico Oldoini : Giuseppe Mondardini