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COBURN James

Disponible(s) à la vente :

 Une Raison pour Vivre, une Raison pour Mourir "Sie verkaufen den Tod"
 Une Raison pour Vivre, une Raison pour Mourir "Mit einer Sclinge um den Hals"
 Le Bagarreur
 Intervention Delta "Sky Riders"
 La Bataille de Midway "Midway"
 Les sept Mercenaires "Un Enterrement réussi"
 Une Raison pour Vivre, une Raison pour Mourir "Sie verkaufen den Tod - Mit einer Schlinge um den Hals"
 Croix de Fer "Steiner, das Eiserne Kreuz - Bis zum letzten Mann"

COBURN James

Production :

Acteur Américain

Biographie :

James Coburn est un acteur américain, né à Laurel (Nebraska) le 31 août 1928 et mort d'une crise cardiaque à Beverly Hills (Californie) le 18 novembre 2002.

De son nom complet James Harrison Coburn III, il naît le 31 août 1928 à Laurel, dans le Nebraska, d'un père d'origine irlando-écossaise, garagiste, et d'une mère suédoise, institutrice. Lors de la Grande Dépression, son père voit son affaire péricliter. Toute la famille part alors s'installer en Californie, à Compton. En 1950, il s'engage dans l'armée, où il officie d'abord en qualité de chauffeur de camions, puis de disc jockey dans une radio militaire du Texas. Il termine sa période sous les drapeaux en Allemagne, à Mayence, où sa voix profonde de baryton lui vaut d'être choisi comme voix off dans les films institutionnels tournés par l'armée.

James Coburn est admis à l'académie théâtrale du Los Angeles City College où il suit les cours de Stella Adler et de Jeff Corey, en même temps que Warren Beatty. Il commence sa carrière d'acteur sur les planches du théâtre du campus de l'Université de San Diego, dans une pièce adaptée du dernier roman de Herman Melville, Billy Budd, marin. Il y donne notamment la réplique à Vincent Price.

Ce premier succès l'encourage à partir tenter sa chance à New York. Il y tourne dans des publicités et dans quelques fictions télévisées en direct. Puis il retourne à Hollywood, où, de 1957 à 1959, il alterne les rôles à la télévision (notamment dans les séries Alfred Hitchcock présente, Bonanza, Au nom de la loi, L'Homme à la carabine et Laramie) et fait ses débuts au cinéma dans deux westerns mineurs, aux côtés respectivement de Randolph Scott et de Fred MacMurray.

1960 est une année décisive, puisque sa prestation dans Les Sept Mercenaires, où il incarne Britt, l'as du couteau, y est particulièrement remarquée. Cela lui vaudra de jouer à nouveau aux côtés de Steve McQueen dans L'enfer est pour les héros, en 1962, puis dans La Grande Évasion un an plus tard. Ces trois films en commun, après une première collaboration sur les plateaux de la série Au nom de la loi vont forger une solide amitié entre les deux acteurs. Une amitié qu'il résume ainsi : "(...) Nous étions comme le jour et la nuit, mais nous avions en commun l'amour des voitures. On passait du temps ensemble, à conduire, à fumer de l'herbe, à s'amuser. Steve était une personnalité unique (...)". En 1963, il est un des méchants de la comédie romantique à suspense Charade de Stanley Donen, face au duo formé par Cary Grant et Audrey Hepburn. Il remplace en 1964 James Garner pour le rôle d'un officier de marine dans Les Jeux de l'amour et de la guerre, à la suite du départ de William Holden. En 1965 il joue pour la première fois dans un film de Sam Peckinpah, Major Dundee, dans lequel il interprète le rôle marquant d'un pisteur métis barbu et manchot, armé d'un fusil de chasse à canons sciés.

En 1966, il accède au rang de vedette avec son rôle d'espion de charme, parodie de James Bond, celui de l'agent Derek Flint dans Notre homme Flint. Le film sera un succès, engrangeant 16 millions de dollars de recettes pour un budget initial de 3,5 millions. Une suite sera tournée l'année suivante, F comme Flint. Mais les autres films auquel il participe en cette fin des années soixante mobilisent nettement moins les foules, d'autant que Coburn souhaite se diversifier et accéder à des rôles un peu différents. C'est dans cet état d'esprit qu'il crée sa propre société de production, afin de financer La Folle Mission du docteur Schaeffer. Le film, une satire politique écrite et réalisée par Theodore J. Flicker, sort à la fin de l'année 1967. L'accueil de la critique est chaleureux mais le public n'est pas au rendez-vous. Le très expérimental Candy, en 1968, qui réunit Marlon Brando, Charles Aznavour, Richard Burton et Ringo Starr, ou le huis-clos adapté de Tennessee Williams en 1970 au cinéma par Sidney Lumet, Last of the Mobile Hot Shots, sont des échecs relatifs.

Il renoue avec le succès en incarnant le révolutionnaire dynamiteur irlandais John Mallory, en exil au Mexique, dans Il était une fois la révolution de Sergio Leone en 1971.

Il retrouve Sam Peckinpah en 1973, dans Pat Garrett et Billy le Kid, dans le rôle du célèbre shérif face à Kris Kristofferson. Malgré les déboires de la production, le caractère difficile du réalisateur et les coupes imposées par la MGM, Martin Scorsese y voit le meilleur film du cinéaste depuis La Horde sauvage. James Coburn y livre une prestation mémorable, sombre, désenchantée et émouvante.

Il tourne dans le premier film de Walter Hill : Le Bagarreur en 1975 avec Charles Bronson et incarne de nouveau une figure de cow-boy dandy et rude dans le superbe La Chevauchée sauvage de Richard Brooks la même année. En 1977, il retrouve Sam Peckinpah pour Croix de fer un film de guerre anti-militariste dans lequel il interprète un adjudant de la Wehrmacht.

Avec Bruce Lee, James Coburn écrit La flûte silencieuse, dont le titre est devenu Le Cercle de fer (Circle of Iron) adapté à l'écran par Richard Moore dans lequel ni l'un ni l'autre n'apparaissaient.

En 1978, à la demande de Sam Peckinpah, alors malade et dépressif, il assure le rôle de réalisateur seconde équipe sur Le Convoi. Mais en 1984, sa carrière marque un frein avec la disparition de son ami et réalisateur fétiche, Peckinpah.

La même année il affronte Kirk Douglas dans un téléfilm : Le Duel des héros, qui raconte l'affrontement de deux vieux cow-boys dans un ouest de pacotille. Au creux de la vague, il doit faire face à de douloureuses crises d'arthrite qui l'affaiblissent considérablement. Il déclare s'être soigné lui-même avec des pilules à base de soufre. Il s'éloigne des plateaux pendant quelques années. Il en gardera une main infirme.

Alors qu'on le croyait perdu pour le cinéma, Coburn met fin à une semi-retraite au début des années 1990 avec des rôles secondaires comme dans Maverick en 1994 avec Mel Gibson et Jodie Foster ou dans Young Guns 2 en 1991, remake à peine voilé de Pat Garrett et Billy le Kid. Il joue également le supérieur d'Arnold Schwarzenegger dans le film d'action L'Effaceur en 1996.

Il tient encore son propre rôle dans The Player en 1992. Il apparaît ensuite dans le téléfilm de la chaîne câblée HBO distribué dans les salles françaises : La Seconde Guerre de Sécession 1997, une fable sardonique de Joe Dante.

Il n'est pas oublié par Hollywood et se voit décerner le 1er avril 1994 une étoile sur le Walk of Fame (Hollywood), au 7055 Hollywood Boulevard. Puis il décroche pour Affliction en 1999 l'Oscar du meilleur second rôle. La statuette salue sa terrifiante composition d'un patriarche alcoolique, inspirée dit-il, de Sam Peckinpah.

James Coburn, malgré la maladie, ne cessera de jouer et prêtera même sa voix à l'occasion du documentaire The Final Days en 2001 sur les derniers jours de Marilyn Monroe et pour le dessin d'animation Monstres et Cie en 2002.

Il tient un dernier rôle de dur à cuire en 2002 dans une production Disney : Chiens des neiges et dans American Gun, qui exploite intelligemment le revers de sa personne d'homme d'action.

Il meurt peu de temps après d'un infarctus du myocarde le 18 novembre 2002 dans sa maison de Beverly Hills. Il est inhumé à Los Angeles, dans le Westwood Village Memorial Park Cemetery.  

Filmographie complète :

  • 1959 : La Chevauchée de la vengeance (Ride Lonesome) de Budd Boetticher : Whit
  • 1959 : Le Salaire de la haine (Face of a Fugitive) de Paul Wendkos : Purdy
  • 1960 : Les Sept Mercenaires (The Magnificent Seven) de John Sturges : Britt
  • 1962 : L'enfer est pour les héros (Hell Is for Heroes) de Don Siegel : le caporal Frank Henshaw
  • 1963 : La Grande Évasion (The Great Escape) de John Sturges : l'officier d'aviation Louis Sedgwick "le matériel"
  • 1963 : Charade (Charade) de Stanley Donen : Tex Panthollow
  • 1963 : L'Homme de Galveston (The Man From Galveston) de William Conrad : le marshal Boyd Palmer
  • 1963 : Les Rois du soleil (Kings of the Sun) de J. Lee Thompson : le narrateur (non crédité au générique)
  • 1964 : Les Jeux de l'amour et de la guerre (The Americanization of Emily) d'Arthur Hiller : le capitaine de corvette Paul "Bus" Cummings
  • 1965 : Major Dundee (Major Dundee) de Sam Peckinpah : Samuel Potts
  • 1965 : Cyclone à la Jamaïque (A High Wind in Jamaica) d'Alexander Mackendrick : Zac
  • 1965 : Le Cher Disparu (The Loved One) de Tony Richardson : L'agent de la douane
  • 1966 : Notre homme Flint (Our Man Flint) de Daniel Mann : Derek Flint
  • 1966 : Qu'as-tu fait à la guerre, papa ? (What Did You Do in the War, Daddy?) de Blake Edwards : le lieutenant Jody Christian
  • 1966 : Un truand (Dead Heat on a Merry-Go-Round) de Bernard Girard : Eli Kotch
  • 1967 : F comme Flint (In Like Flint) de Gordon Douglas : Derek Flint
  • 1967 : L'Or des pistoleros (Waterhole #3) de William A. Graham : Lewton Cole
  • 1967 : La Folle Mission du Docteur Schaeffer (The President's Analyst) de Theodore J. Flicker : le docteur Sidney Schaefer
  • 1968 : Duffy, le renard de Tanger (Duffy) de Robert Parrish : J. Duffy
  • 1968 : Candy (Candy) de Christian Marquand : le docteur A. B. Krankheit
  • 1969 : Cet Homme est prêt à tout (Hard Contract) de S. Lee Pogostin : John Cunningham
  • 1970 : Last of the Mobile Hot Shots de Sidney Lumet : Jeb Stuart Thorington
  • 1971 : Il était une fois la révolution (Giù la testa) de Sergio Leone : John (Seán) H. Mallory
  • 1972 : Opération clandestine (The Carey Treatment) de Blake Edwards : le docteur Peter Carey
  • 1972 : Les Centaures (The Honkers) de Steve Ihnat : Lew Lathrop
  • 1972 : La Horde des salopards (Una Ragione per vivere e una per morire) de Tonino Valerii : le colonel Pembroke
  • 1973 : Pat Garrett et Billy le Kid (Pat Garrett & Billy the Kid) de Sam Peckinpah : le shérif Pat Garrett
  • 1973 : Les Invitations dangereuses (The Last of Sheila) de Herbert Ross : Clinton Green
  • 1973 : Harry, gentleman pickpocket ( Harry in Your Pocket) de Bruce Geller : Harry
  • 1974 : Crime à distance (The Internecine Project) de Ken Hughes : le professeur Robert Elliot
  • 1975 : La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet) de Richard Brooks : Luke Matthews
  • 1975 : Le Bagarreur (Hard Times) de Walter Hill : Spencer "Speed" Weed
  • 1975 : Jackpot de Terence Young : film inachevé pour raisons financières
  • 1976 : Intervention Delta (Sky Riders) de Douglas Hickox : Jim McCabe
  • 1976 : La Loi de la haine (The Last Hard Men) d'Andrew V. McLaglen : Zach Provo
  • 1976 : La Bataille de Midway (Midway) de Jack Smight : le capitaine Vinton Maddox
  • 1977 : White Rock de Tony Maylam : la voix off
  • 1977 : Croix de fer (Cross of Iron) de Sam Peckinpah : le sergent Rolf Steiner
  • 1978 : California Hôtel (California Suite) de Herbert Ross : dans le segment "Les Visiteurs de Londres", le pilote apparaissant dans le film sur l'aviation (caméo)
  • 1979 : L'Arme au poing (Firepower) de Michael Winner : Jerry Fanon/Eddie
  • 1979 : Les Muppets, le film (The Muppet Movie) de James Frawley : le propriétaire de l'El Sleezo Café (caméo)
  • 1979 : De l'or au bout de la piste (Goldengirl) de Joseph Sargent : Jack Dryden
  • 1980 : Revanche à Baltimore (The Baltimore Bullet) de Robert Ellis Miller : Nick Casey
  • 1980 : L'Amour à quatre mains (Loving Couples) de Jack Smight : le docteur Walter Kirby
  • 1980 : Mr. Patman (Mr. Patman) de John Guillermin : Patman
  • 1981 : Les Risques de l'aventure (High Risk) de Stewart Raffill : Serrano
  • 1981 : Vidéocrime (Looker) de Michael Crichton : John Reston
  • 1984 : Martin's Day d'Alan Gibson : le lieutenant Lardner
  • 1986 : Death of a Soldier de Philippe Mora : le major Patrick Dannenberg
  • 1989 : L'Appel de l'espace (Call from Space) de Richard Fleischer : l'invité (court-métrage)
  • 1989 : Train to Heaven (Tåg till himlen) de Torgny Anderberg : Gregorius
  • 1990 : Young Guns 2 (Young Guns II) de Geoff Murphy : John Simpson Chisum
  • 1991 : Hudson Hawk, gentleman cambrioleur (Hudson Hawk) de Michael Lehmann : George Kaplan
  • 1993 : Le Dernier contrat (The Hit List) de William Webb : Peter Mayhew
  • 1993 : Deadfall de Christopher Coppola : Mike Donal/Lou Donal
  • 1993 : Sister Act, acte 2 (Sister Act 2: Back in the Habit) de Bill Duke : M. Crisp
  • 1994 : Maverick (Maverick) de Richard Donner : le commandant Duvall
  • 1995 : La Machination (The Set Up) de Strathford Hamilton : Jeremiah Cole
  • 1996 : L'Effaceur (Eraser) de Chuck Russell : Arthur Beller
  • 1996 : Le Professeur foldingue (The Nutty Professor) de Tom Shadyac : Harlan Hartley
  • 1997 : Meurtre à Tulsa (Keys to Tulsa) de Leslie Greif : Harmon Shaw
  • 1997 : Affliction (Affliction) de Paul Schrader : Glen Whitehouse
  • 1999 : Payback (Payback) de Brian Helgeland : Justin Fairfax
  • 2000 : The Good Doctor de Kenneth Orkin : le docteur Samuel Roberts (court-métrage)
  • 2000 : USS Intrepid (Intrepid/Deep Water) de John Putch : le capitaine Hal Josephson
  • 2001 : Proximity (Proximity) de Scott Ziehl : Jim Corcoran
  • 2001 : Texas rangers, la revanche des justiciers (Texas Rangers) de Steve Miner : le narrateur (voix)
  • 2001 : The Yellow Bird de Faye Dunaway : le révérend Increase Tutwiler (court-métrage)
  • 2001 : L'Homme d'Elysian Fields (The Man from Elysian Fields) de George Hickenlooper : Tobias Alcott
  • 2001 : Monstres et Cie (Monsters, Inc.) de Pete Docter : Henry J. Waternoose (voix)
  • 2002 : Chiens des neiges (Snow Dogs) de Brian Levant : James "Thunder Jack" Johnson
  • 2002 : American Gun d'Alan Jacobs : Martin Tillman

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